Des signes d’anxiété de plus en plus fréquents en entreprise
Différents types de comportements dans l’entreprise peuvent résulter de l’anxiété. Ainsi, on peut adopter des stratégies d’évitements conscientes ou inconscientes face à certaines situations, par exemple procrastiner, ou encore avoir des difficultés à prendre des décisions ou à déléguer des tâches, éprouver le besoin de vérifier plusieurs fois son travail ou au contraire en faire le minimum.
Les relations interpersonnelles peuvent aussi se modifier avec des craintes, des interprétations de comportements, des prises de distance, …
Force est de constater que l’anxiété peut émerger lorsque le dialogue dans l’entreprise est peu présent, quand des zones de flous donc d’incertitudes s’installent entre la direction et les salariés générant des peurs, créant de la frustration ou de l’incompréhension et à terme un désengagement probable du salarié.
Des risques psychosociaux en augmentation
Les risques psychosociaux et les maux liés aux conditions de travail bouleversées constituent un défi nouveau pour les entreprises.
Le Conseil scientifique constate que les entreprises sont confrontées « à un ensemble de risques psychosociaux et d’effets différés du confinement »
qui peuvent s’installer durablement même si leurs manifestations sont parfois peu visibles. Ainsi, "des expériences personnelles difficiles (…) mal identifiées ou mal reconnues"
peuvent conduire à des "états pathologiques". Aussi, les entreprises et les managers se doivent d’être plus à l’écoute des collaborateurs car mal-être personnel, épuisement, démotivation, état dépressif sont autant d’éléments susceptibles d’aggraver des vulnérabilités liées à l’état de santé et de nuire in fine à la qualité de vie au travail. Pour pallier à cela, des « cellules de décompression » voient le jour dans certaines entreprises.
Des solutions à envisager
En outre, dans un contexte où le télétravail risque de se pérenniser, donner aux collaborateurs des outils adéquats pour les rendre acteurs de leur bien-être au travail reste à mettre en place, de même que mettre l’accent sur le développement personnel (gestion du stress, gestion des émotions, ….)